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Appareils vision thermique autorisés chasse 2025

L’essentiel à retenir : L’arrêté du 30 juillet 2025 autorise les monoculaires et jumelles thermiques tenus à main pour repérer le gibier avant le tir ou le retrouver après, renforçant sécurité et éthique. Les modèles montés sur arme restent interdits. Un équipement mal utilisé expose à une amende de 1 500 € et à la saisie immédiate du matériel.

Les conditions limitantes d’observation (brouillard, végétation dense, faible luminosité) compliquent-elles vos sorties ? L’arrêté du 30 juillet 2025 marque un tournant : les monoculaires et jumelles thermiques « tenus à la main » sont désormais autorisés pour repérer le gibier avant le tir et retrouver les animaux blessés après le tir. Cette évolution législative, encadrant strictement la technologie, interdit en revanche les lunettes thermiques montées sur arme. Découvrez comment cette innovation améliore la sécurité des tirs, la gestion cynégétique et la traçabilité des trajectoires dans des conditions extrêmes, tout en respectant l’éthique de la chasse moderne.

  1. Appareils thermiques et chasse : ce que dit la nouvelle loi de 2025
  2. Vision thermique : pourquoi cette technologie est un atout pour le chasseur responsable
  3. Bien choisir son équipement thermique : le guide des appareils autorisés
  4. Cadre légal strict : exceptions, sanctions et ce qu’il ne faut pas faire
  5. Vision thermique en pratique : limites et fausses bonnes idées

Appareils thermiques et chasse : ce que dit la nouvelle loi de 2025

L’arrêté du 30 juillet 2025 : une avancée pour le chasseur moderne

La France modernise son cadre légal pour encadrer l’usage des technologies de vision thermique en chasse. L’arrêté du 30 juillet 2025, publié au Journal Officiel, modifie l’arrêté historique du 1er août 1986, désormais obsolète face aux progrès technologiques. Cette évolution répond à des demandes concrètes des chasseurs tout en renforçant la sécurité et l’éthique cynégétique.

La réglementation s’inscrit dans une logique d’équilibre : autoriser des outils modernes pour une observation plus précise, sans altérer l’intégrité de l’acte de chasse. Les appareils monoculaires ou binoculaires thermiques deviennent des alliés légitimes pour repérer le gibier dans l’obscurité ou à travers des obstacles naturels, à condition de respecter strictement les conditions d’usage.

Ce qui est autorisé : l’observation et la recherche à main levée

Les monoculaires et jumelles à vision thermique sont désormais autorisés pour deux cas d’usage précis : l’observation du gibier avant le tir et la recherche d’un animal blessé après le tir. Ces appareils doivent impérativement être tenus à la main, sans être fixés sur l’arme. Une distinction cruciale garantit l’équité de la pratique.

Exemple concret : vous pouvez utiliser votre monoculaire thermique pour localiser un groupe de sangliers dans un champ au crépuscule, identifier la présence d’une laie meneuse, puis poser l’appareil avant d’épauler votre arme. La technologie sert à préparer le tir, jamais à le réaliser.

Ce qui reste interdit : les dispositifs de tir thermique

L’esprit de la loi est clair : autoriser la technologie pour une meilleure observation et une chasse plus éthique, tout en interdisant son usage comme aide directe à la visée pour préserver l’intégrité de l’acte de chasse.

Tout dispositif de vision thermique fixé sur une arme reste formellement interdit. Cela inclut les lunettes de visée thermiques, les modules clip-on montés sur une optique existante, ou les systèmes intégrés. L’usage de ces équipements constitue une infraction punie d’une amende de 1 500 euros maximum et d’une saisie du matériel.

La réglementation établit une frontière nette : la technologie est un outil d’observation, pas d’assistance à la visée. Cette limite sécurise l’environnement de chasse et préserve les principes fondamentaux du tir éthique. Les chasseurs professionnels ou les lieutenants de louveterie bénéficient de dérogations spécifiques pour des missions d’intérêt général, comme la lutte contre la peste porcine africaine.

Vision thermique : pourquoi cette technologie est un atout pour le chasseur responsable

L’arrêté du 30 juillet 2025 encadre l’usage de la vision thermique aux seuls cas légaux : recherche de gibier blessé ou observation de la faune hors acte de chasse. Cette technologie répond aux attentes des chasseurs soucieux d’éthique et de performance, tout en respectant les réglementations.

Sécurité renforcée : identifier sa cible sans ambiguïté

En conditions difficiles (brouillard, végétation dense), la vision thermique détecte les sources de chaleur sans dépendre de la lumière. Elle permet de distinguer un animal d’une silhouette humaine, évitant les erreurs de tir. Elle révèle aussi ce qui se trouve derrière la cible, limitant les risques de ricochet ou de tir de fichant. Un monoculaire offre une précision suffisante pour identifier un animal à 200 mètres, même de nuit.

Éthique de chasse améliorée : retrouver le gibier blessé

La signature thermique d’un animal saignant se détache du décor, même en sous-bois dense ou en pleine nuit. Cette technologie accélère la recherche, limitant les souffrances et les pertes de gibier. La précision thermique permet de repérer des traces invisibles à l’œil nu, alignant pratique et responsabilité.

Efficacité par tous les temps : optimiser ses sorties

La vision thermique fonctionne de jour comme de nuit, avec des avantages concrets :

  • Observation discrète : Aucun éclairage complémentaire, évitant d’alerter le gibier.
  • Comptage : Suivi des passages d’animaux pour évaluer les densités, utile pour la gestion cynégétique.
  • Détection : Grossissement 3x-4x pour anticiper les déplacements, notamment en régulation de sangliers nocturnes.

Bien choisir son équipement thermique : le guide des appareils autorisés

Monoculaire ou jumelles thermiques : quel format pour votre pratique ?

Le monoculaire thermique se distingue par sa portabilité. Un modèle comme le Hikmicro Lynx S LE 15S (280g) détecte des sources de chaleur jusqu’à 750m. Idéal en battue, il s’utilise d’une main et se déploie instantanément. Son autonomie de 8h permet d’assurer des missions prolongées sans rechargement.

Les jumelles thermiques multicanaux comme la HIKMICRO RAPTOR RQ50LN offrent un confort d’observation prolongé grâce à la vision binoculaire. Leur double canal (thermique + numérique) et télémètre (1000m) facilitent l’identification. Résistantes (IP67), elles intègrent des palettes thermiques (noir/feu) adaptatives pour distinguer les silhouettes en tout terrain et compenser les effets du vent ou de la pluie fine.

Les caractéristiques techniques décryptées pour le terrain

La résolution du capteur (ex: 640×512 px sur le Pulsar Merger Duo NXP50) détermine la précision d’identification. C’est l’équivalent d’une TV 4K : vous distinguez les bois d’un brocard à 150m, là où un modèle 384×288 px se limite à la détection basique. Essentiel pour évaluer un tir ou traquer un animal caché dans un sous-bois dense.

La sensibilité thermique (NETD <20mK sur le HIKMICRO FALCON FH35) capte les moindres écarts thermiques. Optimisée par la technologie Pro Image, elle réduit le bruit pour une lecture claire en brouillard. Un sanglier se distingue nettement grâce à cette précision, là où un NETD de 40mK peinerait à le différencier d’un rocher tiède.

Le taux de rafraîchissement (50 Hz sur les Hikmicro Habrok HQ35LN) assure une fluidité d’image clé pour suivre des mouvements rapides en forêt ou prairie. Un modèle 9 Hz donnerait une image saccadée, limitant l’efficacité en battue. Cette performance s’avère déterminante pour anticiper les trajectoires de sangliers en débandade.

Tableau comparatif pour un choix éclairé

Caractéristique technique Spécification « Entrée de gamme » Spécification « Haut de gamme » Impact concret pour le chasseur
Résolution du capteur 384×288 px 640×512 px Reconnaissance basique à courte distance vs. Identification détaillée à longue distance
Sensibilité NETD <40 mK <20 mK Performance standard par mauvais temps vs. Performance optimale à contraste faible
Taux de rafraîchissement 25 Hz 50 Hz Image saccadée sur cible mobile vs. Suivi fluide et naturel
Type de grossissement Numérique Optique + Numérique Perte de qualité au zoom vs. Clarté maintenue

La réglementation française encadre strictement l’usage des appareils. L’arrêté du 30 juillet 2025 autorise les monoculaires et jumelles thermiques pour l’observation de la faune en dehors de tout acte de chasse, notamment pour retrouver un animal abattu (sans arme en main). Les modèles non classés A2 sont libres de vente, les versions militaires nécessitent une dérogation. En cas d’infraction, l’amende de 1500€ et confiscation du matériel soulignent l’importance de vérifier la conformité avant achat, notamment via le marquage CE ou les fiches techniques officielles.

Les cas particuliers : louveterie et régulations spécifiques

Les lieutenants de louveterie bénéficient d’une dérogation légale pour l’utilisation de lunettes thermiques lors de missions d’intérêt général. Selon l’article 12 de l’arrêté du 1er août 1986, ces agents assermentés peuvent employer des dispositifs de visée thermique dans le cadre de la destruction administrative d’animaux nuisibles. En Alsace-Moselle, des exceptions locales permettent des expérimentations pour la régulation des sangliers, encadrées par des arrêtés préfectoraux. Ces cas restent marginaux et réservés à des contextes précis, hors portée du chasseur individuel.

Les sanctions en cas d’usage illégal

Utiliser un appareil thermique monté sur une arme expose à une contravention de 5e classe, avec une amende pouvant atteindre 1 500 € (article R. 428-8 du Code de l’environnement). Le matériel, y compris l’arme, est passible de saisie immédiate par les agents de l’Office français de la biodiversité. Cette rigueur s’inscrit dans une logique de prévention des abus et de protection de l’éthique cynégétique. Le non-respect de la réglementation expose le contrevenant à une amende pouvant atteindre 1 500 €, ainsi qu’à la saisie et la confiscation de son équipement.

Le non-respect de la réglementation expose le contrevenant à une amende pouvant atteindre 1 500 €, ainsi qu’à la saisie et la confiscation de son équipement.

La question des caméras embarquées type « Shotkam »

Les caméras enregistrant la détonation sont autorisées sous conditions strictes. Elles doivent être déclenchées automatiquement par le coup de feu, fixes sur l’arme sans possibilité de zoom, et non déportées. Cette distinction juridique valide leur usage comme outil pédagogique ou de sécurité, contrairement aux dispositifs de visée thermique interdits. La loi établit une frontière claire entre l’enregistrement d’actes de chasse et l’assistance électronique active, garantissant l’équilibre entre innovation technologique et respect des principes de chasse responsable.

Vision thermique en pratique : limites et fausses bonnes idées

Les contraintes à connaître avant d’investir

Les appareils thermiques, malgré leurs performances, imposent des contraintes techniques à intégrer avant l’achat. Leur efficacité dépend de paramètres souvent sous-estimés.

  • L’autonomie de la batterie : Les modèles haut de gamme voient leur autonomie chuter par temps froid. Emportez des batteries de rechange standardisées 18650 pour éviter les interruptions.
  • La fatigue oculaire : Un usage prolongé altère temporairement la vision naturelle. Alternez 5 minutes d’utilisation et 3 minutes de repos.
  • La courbe d’apprentissage : Identifier précisément un animal demande de l’expérience. Les capteurs sensibles (≤25mK NETD) facilitent l’adaptation.
  • Le coût d’entrée : Même les modèles d’entrée de gamme (à partir de 380€) représentent un investissement. Comptez 1500€ minimum pour un appareil robuste.

Votre smartphone peut-il remplacer un vrai monoculaire thermique ?

Les solutions combinant smartphone et modules thermiques restent marginalement efficaces pour la chasse. Leur faible robustesse et performances limitées les cantonnent à l’observation occasionnelle.

  • Fragilité : L’ensemble supporte mal les chocs et intempéries. Un smartphone, conçu pour un usage civil, ne résiste pas aux conditions extrêmes.
  • Portée réduite : Résolution inférieure à 384x288px empêche l’identification fiable au-delà de 200m.
  • Robustesse insuffisante : Absence de certification IP67 limite l’usage en environnements humides ou extrêmes.
  • Précision dégradée : Le grossissement numérique altère la qualité d’image, rendant l’estimation de distance imprécise.

Ces accessoires restent réservés à l’observation de la faune, sans remplacer les monoculaires dédiés. Leur utilisation pour retrouver un animal abattu reste possible, sous réserve de respecter la réglementation interdisant leur usage pendant l’acte de chasse.

La loi de 2025 encadre les appareils thermiques en chasse : observation et recherche post-tir autorisées, montage sur les armes interdit. Modernité, sécurité et éthique réunies. Une amende de 1 500 € et la saisie du matériel rappellent l’importance du cadre légal, garantissant une chasse responsable et durable.

FAQ

Quelle est la réglementation concernant les lunettes thermiques pour la chasse ?

Depuis l’arrêté du 30 juillet 2025, les lunettes thermiques ne peuvent être utilisées pour l’acte de chasse lui-même. Seuls les monoculaires et jumelles thermiques tenus à la main sont autorisés, notamment pour l’observation préalable du gibier ou la recherche d’un animal blessé après le tir. Les lunettes de visée thermiques, qui se montent directement sur l’arme, restent strictement interdites. Cette distinction vise à préserver l’équité du tir tout en permettant une observation plus éthique du gibier.

Les caméras thermiques sont-elles autorisées pour la pratique cynégétique ?

Les caméras thermiques destinées à la simple observation de la faune sont autorisées à condition de les utiliser à la main. Elles se révèlent particulièrement utiles pour repérer le gibier dans l’obscurité totale ou dans des conditions météorologiques difficiles. Toutefois, les modèles conçus pour être montés sur une arme, ou ceux qui permettent un ciblage assisté, sont interdits d’usage à la chasse. Cette technologie se distingue par sa capacité à détecter la chaleur corporelle des animaux, indépendamment des conditions d’éclairage.

Quelle est l’adéquation des lunettes thermiques pour les activités de chasse ?

Les lunettes thermiques, bien que techniquement impressionnantes, ne sont pas adaptées à la pratique de la chasse en France. Contrairement aux monoculaires tenus à la main, les lunettes thermiques, souvent fixées sur la tête ou directement sur l’arme, restent interdites pour l’acte de tir. Leur utilisation est réservée à des missions spécifiques comme celles confiées aux lieutenants de louveterie. Pour le chasseur amateur, d’autres solutions thermiques portables représentent une alternative pleinement conforme à la réglementation.

Quel est le cadre légal des dispositifs de vision nocturne en France ?

L’utilisation des lunettes de vision nocturne s’inscrit dans un cadre réglementaire précis. Les modèles à intensification de lumière, classés « vision nocturne », sont autorisés pour la chasse à condition qu’ils soient monoculaires ou binoculaires et puissent être fixés sur une arme portée à la main. En revanche, les dispositifs de vision thermique, qui détectent la chaleur corporelle, sont soumis à des restrictions plus strictes. Seuls les appareils portables à la main trouvent une application légale dans les pratiques cynégétiques.

Quels sont les inconvénients des lunettes thermiques pour les activités de chasse ?

Au-delà de l’aspect législatif, les lunettes thermiques présentent plusieurs limites pratiques. Leur position fixée sur la tête peut engendrer de la fatigue oculaire lors d’observations prolongées. Leur utilisation par temps froid ou humide peut être pénalisante en raison de la buée sur les lentilles. De plus, l’interprétation des images thermiques nécessite un apprentissage pour distinguer précisément les espèces et évaluer les distances. Enfin, leur prix représente un investissement significatif par rapport à d’autres solutions thermiques plus polyvalentes.

Quels sont les meilleurs monoculaires thermiques du marché pour la chasse ?

Notre gamme ciblée propose des modèles phares parfaitement adaptés aux exigences des chasseurs exigeants. Les monoculaires équipés de capteurs 640×512 pixels avec une sensibilité inférieure à 20 mK garantissent une détection optimale même dans les conditions les plus exigeantes. Nos points forts résident dans des modèles combinant autonomie étendue, résistance aux chocs et étanchéité IP67. Avec un accompagnement personnalisé, nous conseillons des appareils offrant un taux de rafraîchissement de 50 Hz pour une image parfaitement fluide sur les cibles en mouvement, pour garantir leur performance sur le terrain.

Quelle est la différence entre imagerie thermique et infrarouge pour les équipements de chasse ?

La technologie thermique repose sur la détection des rayonnements infrarouges émis par les corps (leur chaleur), contrairement aux caméras infrarouges qui amplifient la lumière ambiante. Cette distinction technologique majeure explique pourquoi les caméras thermiques fonctionnent dans l’obscurité totale, y compris à travers le brouillard léger. Les caméras infrarouges, bien que généralement moins onéreuses, dépendent d’un minimum de lumière et montrent leurs limites dans les environnements très sombres ou avec des obstacles végétaux.

Peut-on remplacer un monoculaire thermique par un iPhone ou smartphone ?

Bien que certains accessoires permettent de transformer un smartphone en dispositif thermique, ces solutions restent inadaptées à la chasse sérieuse. Leurs capteurs thermiques de résolution limitée offrent une détection médiocre, insuffisante pour une identification fiable du gibier. Fragiles face aux conditions extérieures, ces modules montrent leurs limites en autonomie et en robustesse. Conçus pour un usage grand public, ces gadgets ne remplacent pas un monoculaire professionnel, étudié pour résister aux environnements hostiles et offrir une performance constante sur le terrain.

Quelle est la pertinence d’un monoculaire thermique pour les pratiques cynégétiques ?

L’investissement dans un monoculaire thermique se justifie pleinement pour le chasseur moderne. En préparation de tir, il permet une observation discrète du gibier sans éclairage perturbateur. Lors de la recherche d’un animal blessé, sa capacité à distinguer la chaleur corporelle dans l’obscurité facilite un suivi éthique et efficace. Avec un modèle adapté, ce dispositif améliore la sécurité en identifiant clairement les cibles potentielles. Sa valeur ajoutée réside dans une chasse plus responsable, dans le strict respect des nouvelles dispositions légales d’août 2025.

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