L’essentiel à retenir : L’arrêté du 30 juillet 2025 autorise les appareils thermiques portables pour repérer le gibier, interdisant leur usage pour le tir. Cette mesure favorise une chasse éthique (identification précise, recherche efficace des blessés) et évite les sanctions liées aux équipements prohibés. Source : JORF 2025.
La nuit rend votre repérage aléatoire, le gibier reste insaisissable ? Désormais, les appareils vision thermique autorisés chasse selon l’arrêté du 30 juillet 2025 transforment cette donne. Ces outils, exclusivement tenus à la main, encadrent légalement l’observation nocturne, la sécurisation des tirs, et la recherche au sang. Fini les doutes : repérez précisément un animal à distance, même dans l’obscurité ou en conditions météos difficiles. Monoculaires compacts ou jumelles haute résolution, la gamme Vision Thermique offre une détection claire, sans interférence avec l’acte de tir. Une avancée pour une chasse moderne, éthique et conforme, sans compromettre vos droits de pratiquant averti.
- L’arrêté du 30 juillet 2025 : ce qui change pour les chasseurs
- Les appareils thermiques autorisés : votre nouvel allié sur le terrain
- Ce qui reste strictement interdit : les limites à ne pas franchir
- Les avantages concrets de la vision thermique pour une chasse moderne et ethique
- Au-delà de la loi : limites pratiques et conseils d’utilisation
- Cas spécifiques et usages professionnels : les exceptions à la règle
L’arrêté du 30 juillet 2025 : ce qui change pour les chasseurs
Une révolution discrète mais déterminante s’opère dans la pratique nocturne. L’arrêté du 30 juillet 2025 marque un virage technologique en autorisant certains appareils de vision thermique pour l’observation, le repérage et la recherche d’animaux blessés. Cette évolution répond à des besoins concrets sur le terrain tout en encadrant strictement l’usage.
Une nouvelle ère pour l’observation nocturne à la chasse
La réglementation française s’adapte aux réalités du terrain. Désormais, les chasseurs peuvent utiliser des monoculaires ou binoculaires thermiques tenus à la main pour repérer du gibier ou retrouver un animal touché, à condition de ne pas être en possession de leur arme. Cette clarification tant attendue facilite une pratique plus éthique et sécurisée, notamment dans les zones à fort risque comme les sous-bois denses.
Le cadre légal : que dit le texte ?
La nouvelle réglementation permet aux chasseurs d’utiliser des équipements thermiques tenus à la main pour l’observation, le repérage du gibier et la recherche d’animaux blessés, améliorant ainsi la sécurité et l’éthique.
Les dispositifs montés sur les armes, comme les lunettes thermiques, restent strictement interdits. Seuls les appareils portés à la main sont autorisés, éliminant tout risque d’avantage indécent lors du tir. Cette distinction claire entre utilisation passive et active sécurise la pratique tout en répondant aux critiques sur l’équité du jeu.
Pour les lieutenants de louveterie, des dérogations existent dans le cadre de destructions administratives, notamment pour la régulation du loup ou du sanglier. Les caméras de type « Shotkam », désormais autorisées sous conditions, offrent un outil de vérification post-tir, mais leur usage reste encadré pour éviter tout balayage dangereux.

Ces avancées traduisent une volonté d’harmoniser les pratiques avec les enjeux contemporains : sécurité, gestion des dégâts agricoles et préservation de l’image de la chasse. Pour les passionnés comme pour les professionnels, cette évolution ouvre des perspectives concrètes, à condition de respecter les cadres stricts. Découvrez notre sélection d’appareils conformes à la réglementation pour maximiser vos sorties nocturnes en toute légalité.

Les appareils thermiques autorisés : votre nouvel allié sur le terrain
Vous avez repéré une présence furtive en bordure de votre parcelle à la tombée de la nuit ? La vision thermique offre des solutions inédites pour les chasseurs experts. Désormais autorisés dans des conditions strictement encadrées, ces outils transforment l’observation de la faune et la gestion des nuisibles.
Monoculaires et jumelles thermiques : les seuls équipements permis
Les monoculaires thermiques comme le HIK Micro G-Series s’imposent par leur compacité (moins de 250g) et leur autonomie jusqu’à 8h. Idéaux pour le chasseur mobile, ils permettent de cartographier un terrain avant l’aube sans alerter le gibier.
Les jumelles thermiques comme le Pulsar Helion 2 XP50 offrent un confort d’observation prolongé grâce à leur double optique. Avec une résolution de capteur jusqu’à 640×512 pixels, elles permettent d’apprécier les distances et comportements de groupes de sangliers à 800m, tout en maintenant une ergonomie adaptée à l’immersion prolongée en affût.
Les usages autorisés : quand et comment les utiliser ?
Deux cadres juridiques encadrent l’usage de ces technologies : la récente évolution de l’arrêté du 30 juillet 2025 et les dérogations spécifiques pour les lieutenants de louveterie. Voici les applications concrètes validées par la réglementation en vigueur :
- Le repérage avant le tir : Identifier espèce, sexe et position du gibier à distance, de jour comme de nuit, sans déclencher de mouvement de fuite grâce à la détection de la signature thermique.
- La sécurisation de l’environnement de tir : Vérifier l’absence d’animaux non visés ou de tiers dans la zone de tir, particulièrement utile en bord de voie publique ou en terrain ouvert.
- La recherche au sang : Localiser un animal touché grâce à sa perte de chaleur corporelle, réduisant le temps d’achèvement et limitant la souffrance animale.
- Le comptage et la surveillance du territoire : Suivre les déplacements des populations de nuisibles pour optimiser les plans de battue, en accord avec les obligations de déclaration préfectorale.
Les lieutenants de louveterie bénéficient d’un cadre dérogatoire pour l’usage de ces appareils lors des destructions administratives de sangliers ou de loups. Leur utilisation reste strictement encadrée par l’arrêté préfectoral d’habilitation, limitant l’usage aux opérations de régulation d’intérêt général.
Ce qui reste strictement interdit : les limites à ne pas franchir
Lunettes de tir et clip-on thermiques pour l’acte de chasse
Les lunettes de tir thermiques ou modules clip-on thermiques fixés sur une arme sont interdits pour la chasse de loisir. Ces équipements transforment l’arme en matériel de catégorie A2, réservé aux forces armées. L’interdiction s’applique dès le début d’un acte de chasse, qu’il s’agisse d’un affût ou d’une battue. Contrairement aux lunettes à intensificateur de lumière (autorisées sous conditions), la vision thermique détecte la chaleur, ce qui la rend prohibée pour la visée.
Sanctions et conséquences : ce que vous risquez
Les infractions entraînent des amendes jusqu’à 1 500 €, la saisie du matériel (arme et optique) et une suspension du permis de chasser pendant 24 mois minimum. L’Office Français de la Biodiversité (OFB) renforce les contrôles, notamment lors des destructions administratives. Une récidive dans les 5 ans peut doubler ou tripler la durée d’interdiction d’obtenir un permis.
Type d’équipement | Usage autorisé | Usage interdit | Statut légal pour le chasseur |
---|---|---|---|
Monoculaire/Jumelles thermiques | Observation tenue à la main (repérage, recherche au sang, sécurité) | Monté sur une arme ou un support solidaire | ✅ Autorisé (tenu à la main) |
Lunette de tir thermique | Non autorisé pour la chasse de loisir | Tout usage pour la chasse de loisir | ❌ Interdit |
Clip-on thermique (module avant) | Observation tenue à la main UNIQUEMENT | Monté sur une lunette de tir pour viser | ❌ Interdit (si monté sur l’arme) |
Adaptateur pour monoculaire | Non autorisé | Tout usage permettant de viser à travers le monoculaire fixé à l’arme | ❌ Interdit |

Les avantages concrets de la vision thermique pour une chasse moderne et éthique

Mieux voir pour mieux chasser : sécurité et performance
La vision thermique repère les animaux par leur chaleur corporelle, indépendamment de la lumière ambiante. Une résolution de 640×480 pixels assure un repérage précis à plus de 500 mètres, même en brouillard ou sous feuillage. La lentille en germanium capte les infrarouges invisibles, tout en résistant aux chocs et aux variations de température. Ce matériau, utilisé dans les modèles professionnels, garantit une transmission optimale des rayonnements thermiques.
La sensibilité, mesurée en NETD (Noise Equivalent Temperature Difference), est cruciale. Un NETD inférieur à 40 mK distingue les détails fins, même par temps humide. Par exemple, un modèle à 30 mK identifie un sanglier à 800 mètres dans un brouillard léger, là où un appareil à 50 mK peinerait à le localiser. Les modèles à 50 Hz évitent le flou en mouvement, essentiel pour suivre une cible en déplacement. Cette technologie s’inscrit dans un cadre légal strict, réservée aux lieutenants de louveterie sous supervision régionale, comme dans le Bas-Rhin ou l’Haut-Rhin.
Un gain indéniable pour l’éthique de la chasse
L’utilisation d’un monoculaire thermique pour la recherche au sang n’est pas un gadget, c’est l’assurance de mettre fin rapidement aux souffrances d’un gibier et d’honorer l’animal prélevé.
Détecter un animal blessé par sa signature thermique limite les erreurs de traque et les souffrances inutiles. Cet outil favorise une chasse responsable, en repérant les traces de sang ou les déplacements furtifs, même par pluie ou dans un sous-bois dense. Les modèles ZEISS, avec un NETD < 40 mK, s’adaptent aux opérations nocturnes encadrées légalement, offrant une image claire à travers la végétation.
Pour les opérations autorisées, un équipement performant allie résolution, autonomie et légèreté. Une batterie lithium-ion assurant 8 à 10 heures d’autonomie est essentielle pour les suivis prolongés. Pour bien choisir votre équipement, consultez nos conseils et comparatifs. En régulation des dégâts, cette technologie optimise les interventions sans perturber l’écosystème, en ciblant uniquement les espèces problématiques.
Au-delà de la loi : limites pratiques et conseils d’utilisation

Les contraintes à connaître avant l’achat
Malgré ses avantages, la vision thermique présente des limites à intégrer avant tout investissement. Voici les principaux facteurs influençant son efficacité sur le terrain :
- La météo : Le brouillard dense, la pluie torrentielle ou une température ambiante extrême perturbent la détection des différences thermiques.
- Les obstacles : Les matériaux solides comme le bois épais ou le verre bloquent les rayons infrarouges. Impossible de « voir à travers » un tronc ou une vitre.
- L’autonomie : Le froid réduit l’efficacité des batteries. Une batterie de rechange ou un mode économie d’énergie sont indispensables pour éviter les mauvaises surprises.
- Le coût : Bien que représentant un investissement, les modèles comme les HIKMICRO offrent un rapport qualité-prix optimal pour la détection précise des nuisibles.
Nos conseils pour une utilisation optimale
Pour tirer pleinement profit de votre équipement, adoptez ces bonnes pratiques :
Maîtrisez la courbe d’apprentissage en vous exerçant à interpréter les contrastes thermiques. Une formation à l’estimation des distances reste cruciale, car la profondeur de champ est différente de celle d’une lunette optique.
Évitez la fatigue oculaire en limitant l’usage prolongé. Alternez les observations avec des pauses pour préserver votre vision nocturne naturelle. En conditions humides, ajustez les réglages (mode fusion ou rouge chaud) pour distinguer un animal d’un obstacle inerte.
Pour un équipement fiable, optez pour des modèles comme les HIKMICRO Thunder TE19 2.0, reconnus pour leur autonomie et leur résistance aux variations climatiques. Enfin, anticipez les réactions du gibier en combinant vision thermique et compréhension du comportement animalier (ex: activité accrue après la pluie).
Cas spécifiques et usages professionnels : les exceptions à la règle
Les appareils à vision thermique, interdits pour la chasse civile en France, bénéficient de dérogations encadrées. Ces exceptions répondent à des besoins de gestion cynégétique ou de sécurité publique, autorisant leur usage sous supervision.
Les missions des lieutenants de louveterie
Les lieutenants de louveterie, officiers assermentés, peuvent utiliser des lunettes thermiques dans les destructions administratives d’espèces nuisibles (loup, sangliers surpopulés). Selon l’article 12 de l’arrêté du 1er août 1986, ces opérations, ordonnées par arrêtés préfectoraux, visent à protéger les cultures ou gérer des risques sanitaires. L’arrêté du 21 février 2024 renforce cette dérogation pour les tirs de loups, réservant ces équipements aux lieutenants et agents de l’OFB.
Les dérogations départementales
En Alsace-Moselle (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle), des arrêtés préfectoraux autorisent l’usage de dispositifs thermiques pour la destruction du sanglier sous contrôle des lieutenants de louveterie. Ces mesures expérimentales visent à améliorer la sécurité des tirs nocturnes. Les chasseurs doivent consulter la Fédération Départementale des Chasseurs pour connaître les réglementations locales en vigueur. En dehors de ces cadres, l’usage des lunettes thermiques reste interdit, avec des sanctions allant jusqu’à 1 500 € d’amende et saisie du matériel.
L’arrêté du 30 juillet 2025 autorise les appareils thermiques portables pour l’observation, interdisant leur usage pour le tir. Un progrès encadré, alliant sécurité, éthique et gestion responsable. Découvrez notre gamme conforme, optimisant vos sorties légales. La chasse moderne s’adapte sans compromis.
FAQ
Peut-on chasser avec une lunette thermique ?
La réglementation française autorise l’utilisation de lunettes thermiques uniquement pour l’observation à la chasse, à condition qu’elles soient tenues à la main et non montées sur l’arme. L’acte de tir avec un système thermique reste interdit pour les chasseurs de loisir, conformément à l’arrêté du 30 juillet 2025. Ces outils sont néanmoins précieux pour identifier le gibier, vérifier la sécurité de la zone ou retrouver un animal blessé, tout en respectant les cadres légaux.
Les caméras thermiques sont-elles autorisées pour la chasse ?
Oui, les caméras thermiques portables (monoculaires ou jumelles) sont désormais légales pour l’observation en chasse. Elles permettent de repérer le gibier de jour comme de nuit, d’assurer la sécurité avant le tir ou de localiser un animal touché grâce à sa signature thermique. Cependant, leur utilisation reste strictement encadrée : aucun appareil ne doit être fixé sur l’arme ou un support solidaire pendant l’acte de chasse. Pour plus d’options, explorez notre gamme de monoculaires thermiques phares.
Les lunettes thermiques sont-elles adaptées à la pratique de la chasse ?
Les lunettes thermiques se distinguent par leur compacité et leur facilité d’usage sur le terrain, mais leur utilisation reste cantonnée à l’observation. Grâce à leur capacité à détecter les écarts de température (NETD inférieur à 30 mK), elles offrent une visibilité optimale même en conditions météorologiques défavorables. Cependant, leur port pendant la chasse implique une vigilance constante : elles ne doivent en aucun cas être utilisées pour viser ou tirer. Découvrez comment elles s’intègrent dans une approche éthique via notre guide sur le choix d’un équipement thermique.
Est-il légal d’utiliser des lunettes de vision nocturne en France ?
La légalité dépend du type d’appareil. Les lunettes thermiques ou les systèmes d’intensification de lumière (non thermiques) sont autorisés pour l’observation à la main, mais interdits lorsqu’ils sont montés sur une arme. En revanche, les équipements à vision nocturne active (nécessitant un éclairage auxiliaire) restent réglementairement encadrés. Pour les chasseurs, privilégiez les modèles conformes à l’arrêté du 30 juillet 2025, comme nos jumelles thermiques optimisées pour la discrétion.
Quels sont les inconvénients d’une lunette thermique ?
Les lunettes thermiques présentent quelques limites pratiques : une autonomie réduite en conditions extrêmes (froid ou usage prolongé), des performances altérées par le brouillard dense ou la pluie, et un coût d’achat plus élevé que les systèmes optiques traditionnels. Cependant, ces désavantages sont largement compensés par leurs atouts éthiques et sécuritaires, notamment pour la recherche au sang. Pour un équilibre qualité-prix, optez pour des modèles comme les HIKMICRO, réputés pour leur endurance et leur clarté.
Quel monoculaire thermique est le plus performant pour la chasse ?
Parmi les modèles phares, le HIKMICRO se démarque par sa résolution (384×288 px), sa sensibilité thermique élevée et son autonomie étendue. Conçu pour une utilisation à la main, il s’aligne parfaitement avec les exigences légales de l’arrêté de juillet 2025. Son format compact et son interface intuitive en font un choix populaire pour le repérage et la sécurité. Pour garantir leur performance, tous nos monoculaires incluent un accompagnement personnalisé et des garanties adaptées aux environnements exigeants.
Quelle est la différence entre une caméra thermique et une caméra infrarouge ?
La caméra thermique capte les émissions de chaleur des objets (radiation infrarouge passive), tandis que la caméra infrarouge active requiert une source lumineuse externe (comme un projecteur IR) pour éclairer la scène. En chasse, la thermique offre un avantage éthique majeur : elle fonctionne sans perturber le gibier, contrairement aux systèmes IR nécessitant un éclairage additionnel. De plus, la technologie thermique reste opérationnelle même en environnements hostiles (brouillard, pluie légère) grâce à sa détection indépendante de la lumière ambiante.
Puis-je utiliser mon iPhone comme caméra thermique ?
Aucun smartphone grand public, y compris l’iPhone, ne dispose de capteur thermique natif. Les applications ou accessoires prétendant offrir cette fonctionnalité se limitent à des simulations ou à l’analyse de la lumière visible. Pour une détection précise de la chaleur animale, un monoculaire dédié reste indispensable. Nos modèles intègrent des connectivités modernes (Wi-Fi, Bluetooth) pour une compatibilité avec les appareils nomades, sans compromettre la précision thermique.
Un monoculaire thermique est-il utile pour la chasse ?
Oui, son utilisation vaut largement l’investissement pour les chasseurs soucieux de sécurité et d’éthique. La détection thermique permet d’identifier le gibier à distance, d’éviter les erreurs de tir et de retrouver les animaux blessés rapidement. Selon l’arrêté du 30 juillet 2025, ce type d’équipement tenu à la main est un allié incontournable pour des pratiques responsables. Pour des conseils d’experts, consultez nos comparatifs sur les meilleurs usages thermiques.